
Lorsque Nichapha De Maeyer, fondatrice de Madame Thai, a déménagé au Canada en 2016, elle était loin d’imaginer qu’elle se taillerait une réputation d’entrepreneure en soins de la peau.
Bien entendu, pour sa défense, Madame De Maeyer n’avait peut-être pas prévu à quel point les vilains hivers canadiens pouvaient abîmer sa peau. Dans sa Thaïlande natale, les températures ne descendaient généralement pas en dessous de 15 degrés Celsius.
« Lors de mon premier hiver au Canada, j’ai eu de la difficulté à trouver des produits naturels adaptés à ma peau, dit madame De Maeyer. J’ai cherché dans les magasins locaux et même chez des marchands en ligne et je n’ai pas vraiment trouvé ce que je cherchais. »

Plutôt que de se résigner à simplement accepter le sort de sa peau au cours des prochains hivers, elle a vu l’occasion de mettre sur le marché un nouveau produit à base naturelle.
C’est ainsi que sont nés les produits Madame Thai peu après. Elle a commencé à vendre ses produits au marché des fermiers de Shediac à l’automne 2017, et le bouche-à-oreille n’a pas tardé à se répandre sur la qualité de ses produits.
Par la suite, elle a élargi sa gamme de produits, qui comprend maintenant sept variétés de pains de savon, ainsi que des gommages pour le corps, des pains de shampooing, des baumes, des rouges à lèvres et plus encore.
La découverte d’un marché disposé à adopter ses produits fabriqués au Nouveau-Brunswick n’est que l’une des nombreuses expériences passionnantes que madame De Maeyer a vécues depuis son arrivée au Canada il y a près de trois ans.



« Quitter une ville comme Bangkok (9,4 millions d’habitants en 2017) pour venir habiter dans la région de Moncton a été une adaptation difficile, mais de toutes les meilleures façons. Mon mari et moi voulions une vie meilleure pour nos enfants, et nous avons vu que nous pouvions leur offrir un avenir meilleur au Nouveau-Brunswick. C’est le rythme de vie qui nous a attirés au Canada, et au Nouveau-Brunswick en premier lieu. Mais aussi, nous avons tout ce dont nous pourrions avoir besoin. Nous n’avions pas l’impression d’être obligés de vivre dans une grande ville pour ne manquer de rien », dit madame De Maeyer.
Bien sûr, le cheminement de la famille De Maeyer a comporté sa part de défis. S’acclimater à un nouveau pays, à une nouvelle culture et à une nouvelle langue serait déjà assez stressant pour qui que ce soit, mais lorsqu’on y ajoute le lancement d’une entreprise, elle insiste pour dire qu’elle savait qu’elle avait du pain sur la planche.
« L’un de mes plus grands défis était le fait de ne pas être d’ici. Il faut du temps pour établir des liens avec des amis et des gens d’affaires, mais ce fut une expérience tellement gratifiante. J’ai bénéficié de beaucoup d’aide de la collectivité afin d’avoir accès aux ressources qui pourraient m’aider à réussir. Je suis très reconnaissante pour de si nombreuses choses. »



Une gamme complète de produits sont accessibles en ligne à l’adresse suivante https://madamethainb.com
Ecrire un commentaire